Connaissez-vous le bois de Santal ? La chlorelle ? Le lilas des Indes ? La racine d’ortie, la Poudre d’huître ? Le marron d’Inde ?
Quand on demande de citer les plantes utiles pour le bien-être, ce ne sont pas forcément ces ingrédients-là qui nous viennent en premier à l’esprit.
Pourtant, faites-moi confiance : ce sont là de précieux actifs qui jouent un rôle essentiel dans l’organisme. Un peu comme dans un film , ils méritent d’être nominés au palmarès des «seconds rôles» tant ils contribuent à l’efficacité de telle ou telle formulation.
Dans ce numéro, je voudrais les mettre spécialement à l’honneur... Ainsi, vous comprendrez mieux pourquoi ils ont été choisis dans la composition de nos compléments alimentaires.
Qui va en Inde n’en oublie jamais son parfum typique. L’odeur du santal se retrouve partout, imprégnant habitations et vêtements et baignant les corps... Le bois de santal est l’un des plus anciens ingrédients parfumés utilisés à ce jour. C’est un arbre majestueux, d’une dizaine de mètres de haut, bien reconnaissable à son écorce brune et rougeâtre.
Le santal fut d’abord employé par les égyptiens pour embaumer leurs momies, puis en Inde, où l’on plaçait un encensoir contenant du santal aux pieds du défunt, afin de permettre à son âme de s’élever. L’apparition du santal en Europe est plus tardive. Il sera introduit par les Arabes qui l’utilisaient pour parfumer le cuir de Cordoue en Espagne. Le santal sera également présent dans les pharmacies au Moyen-Âge, pour concocter des onguents et emplâtres. Ce n’est qu’à l’apparition de la parfumerie moderne au XIXème siècle, que le santal deviendra universellement apprécié.
De nombreuses pharmacopées étendent ses vertus à la sphère médicinale. Le bois de Santal était réputé pour ses propriétés apaisantes et relaxantes.
À partir du XIXème siècle, le bois de Santal était préconisé pour les malades atteints de gonorrhée et pour favoriser le confort urinaire féminin. Aujourd’hui, plus généralement, on reconnaît les vertus du bois de Santal, qui aide au bon fonctionnement du système urinaire chez les hommes et les femmes.
.. Et ainsi à éliminer les bactéries responsables des irritations. Votre système urinaire, nettoyé et ainsi, fonctionne mieux et les irritations se font plus rares.
Qui ne connaît pas l’ortie et la brûlure cuisante de ses feuilles ? En phytothérapie, l’ortie est utilisée à la fois pour ses feuilles et pour sa racine qui ont chacune des usages bien distincts. La racine d’ortie est d’un usage plus récent. Les racines d’ortie sont récoltées puis séchées, ce qui fait disparaître leurs propriétés urticantes... Elles sont proposées pour améliorer l’écoulement des urines chez les hommes âgés qui connaissent des problèmes de prostate...
Les racines contiennent des tanins, des glycanes et des lignanes aux propriétés oestrogéniques (similaires à celles des hormones féminines) qui pourraient expliquer ses effets sur la prostate. En tout cas, la racine d’ortie est évoquée par diverses autorités de santé.
Ainsi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît comme «cliniquement établi» l’usage de la racine d’ortie dans le traitement des problèmes d’émission d’urine. Autre exemple : la Commission E du ministère de la Santé allemand admet l’usage de la racine d’ortie «dans le traitement symptomatique des troubles de la prostate mineurs ou modérés, en augmentant le flux urinaire et en diminuant la quantité d’urine restant dans la vessie».
C’est en raison de ces propriétés que la racine d’ortie se retrouve dans le complément alimentaire phyto Prosta 5 Plus®.
On entend souvent parler des aphrodisiaques qui augmentent la libido et le désir sexuel. Pour certains ingrédients, il s’agit d’un mythe, mais pour d’autres, c’est bel et bien avéré. On retrouve les aphrodisiaques dans les aliments qui favorisent la dilatation des vaisseaux et l’afflux sanguin, deux actions nécessaires à l’érection chez l’homme et au relâchement de l’utérus chez la femme. Certains de ces aliments ont d’ailleurs été utilisés pendant des siècles dans le but d’augmenter le désir.
L’huître fascine par sa texture moelleuse et sa forme suggestive. Ses propriétés seraient dues à son contenu élevé en zinc et en sélénium, deux oligoéléments nécessaires au bon fonctionnement des organes sexuels. L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, et de loin ! Or, le zinc est lié à la fonction sexuelle masculine et à la fertilité. De plus, l’huître contient naturellement de la taurine, qui aide à retarder l’apparition de la fatigue et à améliorer les performances physiques.
Connu pour ses aventures amoureuses, Giacomo Casanova avait la réputation de consommer de grandes quantités d’huîtres au petit-déjeuner en raison de leurs propriétés stimulantes... Un met qui revient très régulièrement dans son autobiographie «Histoire de ma vie».
Aujourd’hui, pour des raisons pratiques, l’huître est plus souvent utilisée en poudre concentrée. C’est sous cette forme qu’elle a été intégrée en quantité importante (100 mg) dans notre complément alimentaire phyto Homme Plus, contenant aussi d’autres nutriments 100% naturels, comme la gelée royale, le ginseng, le guarana et la noix de cola...
Originaire des Balkans, le marronnier d’Inde est un arbre recouvert d’une écorce cuivrée. Il est riche en minéraux ainsi qu’en vitamines B6, B12, C et D. Facile à reconnaître grâce à ses feuilles pétiolées et palmées, cet arbre produit, au bout de la tige, des petites capsules épineuses contenant une graine que nous connaissons tous, le marron, à ne pas confondre avec la châtaigne.
Les propriétés de sa graine ont été découvertes dès 1720, et le marron d’Inde est aujourd’hui inscrit dans la Pharmacopée française. Il est réputé pour aider à maintenir une bonne circulation veineuse et pour contribuer à la diminution de la sensation de jambes lourdes en cas de paresse veineuse.
Lorsque l’on a les jambes lourdes ou «gonflées», que l’on a du mal à marcher ou à rester debout toute une journée, c’est souvent à cause d’un mauvais fonctionnement veineux : les valvules (qui sont censées empêcher le reflux sanguin) ne fonctionnent plus bien. Cela peut favoriser un mauvais retour veineux, associé à une lourdeur dans les jambes.
Grâce à ses vertus veinotoniques et vasculo-protectrices, l’extrait de marron d’Inde permet de lutter contre les troubles veineux de manière générale : en renforçant les vaisseaux sanguins et en favorisant le retour veineux vers le coeur.
La chlorelle est une algue verte apparue sur Terre il y a plus de 2 milliards d’années. Formée d’une seule cellule, elle doit sa couleur à la chlorophylle, présente en quantité exceptionnelle. Cette algue d’eau douce est d’une très grande richesse nutritive. Elle contient 18 acides aminés. 58% de son poids est composé de protéines ! Dans l’organisme, la chlorelle agit contre le mauvais cholestérol, elle aide à réguler le taux de cholestérol en limitant l’assimilation du cholestérol issu de l’alimentation.
Elle a été découverte pour la première fois au XIXème siècle par un microbiologiste hollandais du nom de Beijerinck. Aujourd’hui c’est l’un des organismes végétaux les plus étudiés au monde. Les études tentent de comprendre certaines de ses propriétés surprenantes, comme sa capacité à fixer les métaux lourds.
Cependant, son utilisation en tant que source de nourriture n’a pris de l’ampleur qu’après la Seconde Guerre mondiale, à une l’époque où l’on craignait que la surpopulation ne mène à une crise alimentaire mondiale. Les scientifiques ont commencé à s’y intéresser en raison de sa haute teneur en protéines.
De nombreuses recherches furent alors entreprises aux États-Unis. Depuis, le projet a été abandonné, mais la notoriété de la chlorelle a subsisté, notamment au Japon. Les Japonais sont encore aujourd’hui les plus grands consommateurs de chlorelle.
En France, ce n’est qu’en 2004 que la chlorelle a été reconnue comme aliment pouvant être proposé en complément alimentaire.
Finissons par une plante qui nous est bien plus familière, tant son élégance a conquis nos parcs et jardins !
Le lilas des Indes trouve ses origines en Asie du Sud-Est, en Chine et en Inde. Apprécié pour ses fleurs spectaculaires et son feuillage décoratif, il a rapidement été introduit dans d’autres régions du monde, notamment en Europe et en Amérique. Dans le langage des fleurs, le lilas des Indes symbolise la beauté éternelle. Dans de nombreuses cultures, il représente la renaissance et le renouvellement.
En Chine, il est souvent associé à la prospérité, tandis qu’en Inde, il symbolise le rajeunissement et la vitalité. Ces interprétations variées montrent l’importance culturelle profonde du lilas des Indes à travers le monde. Mais au-delà de sa beauté florale, le lilas des Indes est vénéré pour ses vertus. Au Cambodge, en Chine, aux Philippines on dit que les infusions de l’écorce seraient efficaces contre les diarrhées, tandis que les fleurs et les fruits mûrs contiendraient un produit similaire à l’insuline.
Le lilas des Indes est reconnu pour aider notamment à bloquer le sucre provenant de l’alimentation. Vous le voyez, la nature est bien faite ! Tout comme dans notre organisme, chaque ingrédient a sa place et s’associe à d’autres pour constituer des solutions utiles à la santé.
